Vient du grec arkhaiologia, formé à partir des mots arkhaios (ancien, qui a rapport aux origines) et logos (discours, science) signifiant science des origines, de l’ancien, du passé. L’archéologie est donc une science humaine qui tente de reconstituer le passé en étudiant les traces matérielles ou vestiges enfouis ou encore en surface, laissés par les sociétés qui nous ont précédés.
La discipline archéologique s’intéresse à tous les aspects de la vie des sociétés humaines ainsi qu’à leur environnement, du passé le plus ancien (paléolithique, peuplement des îles d’Océanie…) jusqu’au passé le plus récent (archéologie de la Seconde Guerre mondiale, archéologie industrielle…). L’ensemble des champs d’études que couvre l’archéologie, nécessite une somme de savoirs et de savoir-faire qui oblige souvent les archéologues à se spécialiser dans une période chronologique et une aire culturelle spécifique voir même sur un type de vestiges en particulier, artefacts (lithique, céramique…) ou écofacts (graines, animaux…), etc…
Pendant longtemps l’archéologie a été regardée à travers la seule vision d’un homme de terrain, l’archéologue. Pourtant aujourd’hui, cette discipline des sciences humaines fait appel à de nombreuses autres sciences telles que les sciences de la terre, sciences naturelles, sciences physiques et chimiques ainsi qu’à d’autres techniques faisant naître de nouveaux domaines dans la discipline tels que l’archéométrie ou encore l’archéomatique.
Les opérations de terrain restent le principe majeur de l’archéologie, pourtant elles ne représentent qu’une infime partie de la pratique du métier d’archéologue. À la suite de la phase de terrain, plusieurs étapes s’amorcent et sont souvent les plus longues, consistant en la collecte d’informations (archives, publications, articles etc…), et le traitement des nombreuses données provenant de la fouille, ce qui permettra la rédaction d’un rapport d’opération ou de publications scientifiques et grand public permettant la diffusion et la valorisation des résultats obtenus.
